jeudi, janvier 29, 2009

Doit-on avoir peur du grand méchant Web ? (cf Portrait Google de Marc L par Le Tigre)

En décembre, le petit monde de l'Internet français, les médias et les internautes étaient en émoi, suite à la publication d'un "portrait Google" par Le Tigre, un "Curieux Journal Curieux" qui propose des articles hors des sentiers battus et qui fleure bon l'esprit "poil à gratter" de feu Actuel.

Cet article a déclenché une tempête médiatique et ranimé la peur latente du grand méchant Web... Avant de le commenter, ou plutôt ses conséquences sur la stratégie de communication de Biobble, et pour ne pas parler dans le vide, je vous invite à le lire ci-dessous :

Remarque préalable : je vous invite à aller découvrir ce journal gratuitement sur Internet, puis si comme je l'espère, le ton vous plait et les sujets vous rafraichissent, à aller l'acheter en librairie ou en kiosque, voir à vous abonner, car leur liberté de ton rime avec cohérence et intégrité, aussi vous ne trouverez pas de pub dans ce canard... et donc forcément pour que la boutique tourne, il faut des gens pour l'acheter avant de le lire.


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L'article du tigre : Le portrait Google (reproduit en licence copyleft)
N.B. du 15 janvier 2009, 16h30, précisé le 21 janvier.

Le Tigre a décidé de ne pas participer à l’emballement médiatique qui a suivi la découverte de cet article par les médias - emballement médiatique propice à de nombreux raccourcis, dont le plus grave nous semble être la confusion entre la démarche même de l’article et l’intérêt des journalistes pour la personne concernée par l’article (Marc L. étant son double de fiction). Le Tigre reviendra dans son prochain numéro (mars-avril 2009) sur la façon dont s’est construit cet effet boule de neige...

Le Tigre se réjouit par ailleurs d’avoir pointé le doigt sur les risques de la confusion vie privée/vie publique dans l’usage d’internet, risques que la CNIL signalait depuis longtemps.

Le Tigre rappelle aussi que cet article de deux pages a été publié dans le volume 28 du Tigre qui comportait, par ailleurs, vingt pages d’un dossier consacré aux Rroms.


Bon annniversaire, Marc. Le 5 décembre 2008, tu fêteras tes vingt-neuf ans. Tu permets qu’on se tutoie, Marc ? Tu ne me connais pas, c’est vrai. Mais moi, je te connais très bien. C’est sur toi qu’est tombée la (mal)chance d’être le premier portrait Google du Tigre. Une rubrique toute simple : on prend un anonyme et on raconte sa vie grâce à toutes les traces qu’il a laissées, volontairement ou non sur Internet. Comment ça, un message se cache derrière l’idée de cette rubrique ? Évidemment : l’idée qu’on ne fait pas vraiment attention aux informations privées disponibles sur Internet, et que, une fois synthétisées, elles prennent soudain un relief inquiétant. Mais sache que j’ai plongé dans ta vie sans arrière-pensée : j’adore rencontrer des inconnus. Je préfère te prévenir : ce sera violemment impudique, à l’opposé de tout ce qu’on défend dans Le Tigre. Mais c’est pour la bonne cause ; et puis, après tout, c’est de ta faute : tu n’avais qu’à faire attention.

J’ai eu un peu peur, au début, d’avoir un problème de source. Pas par manque : par trop-plein. À cause des homonymes : il y a au moins cinq autres Marc L*** sur le site Copains d’avant. Mais tu n’y es pas : ce doit être une affaire de génération, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, les gens s’inscrivaient massivement sur Copains d’avant et renseignait leur parcours scolaire, pour retrouver les copains du CM1. C’était avant Facebook. Ah, Facebook... Mais n’allons pas trop vite. Je t’ai rencontré, cher Marc, sur Flickr, cette immense banque d’images qui permet de partager ses photos avec ses amis (une fonction que Facebook s’est empressé de copier, soit dit en passant). Pour trouver un inconnu dont je ferai le portrait, j’ai tapé « voyage » avec l’idée de tomber directement sur un bon « client » comme disent les journalistes, puisque capable de poster ses photos de voyages. Je t’ai vite trouvé : il faut dire que tu aimes bien Flickr, où tu as posté plus de dix-sept mille photos en moins de deux ans. Forcément, j’avais des chances d’y trouver tes photos.

Alors, Marc. Belle gueule, les cheveux mi-longs, le visage fin et de grands yeux curieux. Je parle de la photo prise au Starbuck’s Café de Montréal, lors de ton voyage au Canada, avec Helena et Jose, le 5 août 2008. La soirée avait l’air sympa, comme d’ailleurs tout le week-end que vous avez passé à Vancouver. J’aime particulièrement cette série, parce que Jose a fait des photos, et ça me permet de te voir plus souvent. Vous avez loué un scooter, vous êtes allés au bord de la mer, mais vous ne vous êtes pas baignés, juste traîné sur la plage. En tout, tu as passé un mois au Canada. Au début tu étais seul, à l’hôtel Central, à Montréal (série de photos « autour de mon hôtel »). Tu étais là-bas pour le travail. Le travail ? Tu es assistant au « service d’architecture intérieur », dans un gros cabinet d’architectes, LBA, depuis septembre dernier (Facebook, rubrique Profil). Le cabinet a des succursales dans plusieurs villes, et a priori tu dois travailler dans la succursale de Pessac, dans la banlieue de Bordeaux. Ça, je l’ai trouvé par déduction, vu que tu traînes souvent à l’Utopia (cinéma et café bordelais) ou à Arcachon. Donc à Montréal, tu étais dans un bureau avec Steven, Philipp, Peter, en train de travailler sur des plans d’architectes, devant deux ordinateurs, un fixe et un portable. En agrandissant la photo, on peut même voir que tu avais un portable Packard-Bell et que tu utilisais des pages de brouillon comme tapis de souris. Je n’ai pas dit que c’était passionnant, j’ai dit qu’on pouvait le voir. Le 21 août, c’est Steven qui t’a accompagné à l’aéroport. Retour en France, où t’attendait un mariage (Juliette et Dominique), puis, la semaine suivante, le baptême de ta nièce, Lola, la petite sœur de Luc (qui fait des têtes rigolotes avec ses grosses lunettes), à Libourne.

Revenons à toi. Tu es célibataire et hétérosexuel (Facebook). Au printemps 2008, tu as eu une histoire avec Claudia R***, qui travaille au Centre culturel franco-autrichien de Bordeaux (je ne l’ai pas retrouvée tout de suite, à cause du caractère ü qu’il faut écrire ue pour Google). En tout cas, je confirme, elle est charmante, petits seins, cheveux courts, jolies jambes. Tu nous donnes l’adresse de ses parents, boulevard V*** à Bordeaux. Vous avez joué aux boules à Arcachon, et il y avait aussi Lukas T***, qui est le collègue de Claudia au Centre Culturel. Fin mai, il n’y a que quatre photos, anodines, de ton passage dans le petit appartement de Claudia (comme si tu voulais nous cacher quelque chose) et une autre, quelques jours plus tard, plus révélatrice, prise par Claudia elle-même, chez elle : on reconnaît son lit, et c’est toi qui es couché dessus. Habillé, tout de même. Sur une autre, tu te brosses les dents. C’est le 31 mai : deux jours plus tôt, vous étiez chez Lukas « pour fêter les sous de la CAF » (une fête assez sage, mais Lukas s’est mis au piano pour chanter des chansons en allemand, tout le monde a bien ri, vidéo sur Flickr). Ce 31 mai, vous avez une façon de vous enlacer qui ne laisse que peu de doutes. Et le 22 juin, cette fois c’est sûr, vous vous tenez par la main lors d’une petite promenade au Cap-Ferret. C’est la dernière fois que j’ai eu des nouvelles de Claudia. Note bien que j’ai son numéro au travail (offre d’emploi pour un poste d’assistant pédagogique au Centre culturel, elle s’occupe du recrutement), je pourrais l’appeler. Mais pour raconter une séparation, même Internet a des limites. Avant Claudia, tu étais avec Jennifer (ça a duré au moins deux ans), qui s’intéressait à l’art contemporain (vous avez visité ensemble Beaubourg puis tu l’as emmenée au concert de Madonna à Bercy). Elle a habité successivement Angers puis Metz, son chat s’appelle Lula, et, physiquement, elle a un peu le même genre que Claudia. À l’été 2006, vous êtes partis dans un camping à Pornic, dans une Golf blanche. La côte Atlantique, puis la Bretagne intérieure. Tu avais les cheveux courts, à l’époque, ça t’allait moins bien.

On n’a pas parlé de musique. À la fin des années 1990, tu as participé au groupe Punk, à l’époque où tu habitais Mérignac (à quelques kilomètres de Bordeaux). Il reste quelques traces de son existence, sur ton Flicker bien sûr mais aussi dans les archives Google de la presse locale. Tu sais quoi ? C’est là que j’ai trouvé ton numéro de portable : 06 83 36 ** **. Je voulais vérifier si tu avais gardé le même numéro depuis 2002. Je t’ai appelé, tu as dit : « Allô ? », j’ai dit : « Marc ? », tu as dit : « C’est qui ? », j’ai raccroché. Voilà : j’ai ton portable. L’article disait : « Pour les Punk, l’année 2001 a été révélatrice. Leader du premier concours rock, ils sont pris en charge par l’association bordelaise Domino, qui propose, pour une formation, un accompagnement de groupes de musiques actuelles. Devant plus de 700 spectateurs, ils se sont produits également à l’Olympia d’Arcachon pour un grand concert. » Mais 2002 semble être la dernière année d’existence du groupe - on imagine comment tout ça s’est fini, tu es parti à Montpellier à l’université (Facebook, rubrique Formation), les autres ont sans doute continué leurs études ici ou là... Mais tu vois, il ne faut jamais désespérer, parce qu’avec Michel M***, le guitariste, vous avez joué à nouveau, le 19 juin 2007 au Café Maritime, à Bordeaux. Il y a une petite vidéo où je t’ai entendu chanter, rien de transcendantal mais enfin c’est honnête. Et puis avec Dom, vous vous êtes remis à jouer ensemble, puisque dans les rues de Nantes, lors de la fête de la musique 2008, vous avez fait un spectacle, spectacle que vous aviez répété la veille chez lui et sa copine, Carine T***. Dom, c’est Dominique F***, il est thésard à Bordeaux III. Beau sujet, « Ni là-bas ni ici », une sociologie de la fin de vie des migrants. Tiens, bizarrement c’est en faisant des recherches sur lui que j’ai découvert que tu avais aussi une page sur YouTube, pour les vidéos. Et que, début 2008, tu étais en Italie (jusqu’au 27 mars, où tu filmes ton retour à Bordeaux dans un marché couvert). J’avoue manquer d’informations sur ce que tu faisais à Rome : sans doute pour du travail, parce qu’on voit que tu es installé avec ton ordinateur dans un appartement (belle vue, au demeurant). Tu as fait la fête avec Philippe S***, et chanté le jour de la Saint-Valentin au Gep Wine bar.

J’ai triché, une fois : pour avoir accès à ton profil Facebook (ce qui m’a bien aidé pour la suite), j’ai créé un faux profil et je t’ai proposé de devenir mon « ami ». Méfiant, tu n’as pas dit « oui », à la différence de Helena C*** dont j’ai pu admirer le « mur », là où tout le monde laisse des petits messages. Mais tu m’as répondu. En anglais, bizarrement : « Hi Who are you ? Regards Marc » Je m’apprêtais à inventer un gros mensonge, comme quoi j’étais fan de Vancouver et que j’avais beaucoup aimé tes photos de là-bas, mais au moment de te répondre, Facebook m’a prévenu : « Si vous envoyez un message à Marc L***, vous lui donnez la permission de voir votre liste d’amis, ainsi que vos informations de base, de travail et d’éducation pour un mois. » Je me suis dit que la réciproque était vraie, et je n’ai donc pas eu besoin de te répondre pour avoir accès aux informations de base. Au passage, j’ai découvert que Facebook propose une solution pour éviter les captcha, les petits textes à taper pour prouver qu’on n’est pas un robot : c’est très simple, il suffit de donner son numéro de portable au site pour qu’il vérifie qu’on existe vraiment. Et voilà : il restait une dernière information que Facebook n’avait pas, dépêchons-nous de la lui donner.

Je pense à l’année 1998, il y a dix ans, quand tout le monde fantasmait déjà sur la puissance d’Internet. Le Marc L*** de l’époque, je n’aurais sans doute rien ou presque rien trouvé sur lui. Là, Marc, j’ai trouvé tout ce que je voulais sur toi. J’imagine ton quotidien, ta vie de jeune salarié futur architecte d’intérieur, ton plaisir encore à faire de la musique avec tes potes à Bordeaux, tes voyages à l’autre bout du monde, ta future petite copine (je parie qu’elle aura les cheveux courts). Mais il me manque une chose : ton adresse. Dans ces temps dématérialisés, où mails et téléphones portables tiennent lieu de domiciliation, ça me pose un petit problème : comment je fais pour t’envoyer Le Tigre ? Je sais que tu es avenue F***, mais il me manque le numéro, et tu n’es pas dans les pages jaunes. Cela dit, je peux m’en passer. Il suffit que je ne te l’envoie pas, ton portrait : après tout, tu la connais déjà, ta vie.

***

À la demande de l’intéressé, ce texte a été entièrement anonymisé et modifié (villes, prénoms, lieux, etc.) à la différence de la version parue dans Le Tigre en papier, dont seuls les noms propres des personnes citées étaient anonymisés. En revanche, ce travail d’adaptation n’enlève en rien le fait que toutes les informations citées sont véridiques et étaient librement accessibles.


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À titre personnel, "je dirais beaucoup de bruit pour pas grand chose"... comme le dit si bien Le Tigre, Marc L ne peut s'en prendre qu'à lui-même, il a divulgué ces informations sur des espaces publics et non protégés d'Internet.
Pourquoi est-ce que je dis ça ? parce que c'est la vérité et même si l'évènement ne peut être ignoré, il n'est pas utile de continuer à alimenter la tempête dans un verre d'eau.

Quels seront les messages de Biobble suite à l'évènement ?
Comment notre communication va t'elle se trouver altérée par cet épisode ?

1° No big deal, pas de dramatisation ! La peur numéro 1 des internautes, c'est leurs informations bancaires, or apparemment celles-là sont bien en sécurité sur Internet... Sauf bien entendu si le grand méchant hacker décide de s'en prendre à vous... mais à priori, il préfèrera pirater les comptes de Bernard Madoff ! Donc pas de communication de crise, un billet sur mon autre blog, "Créateur d'entreprise" pour relativiser l'affaire point par point.

2° Nous communiquions déjà sur le fait que Biobble permet de maitriser son image sur Internet et nous allons continuer ! Grâce à leur excellent référencement les sites personnels de nos membres apparaissent en tête des résultats des moteurs de recherche sur Google. Et comme le sujet est le rédacteur (ou possède un total contrôle éditorial), les seuls messages véhiculés sont qu'il a choisi. D'autant que le fait de refuser de s'inscrire sur tout site communautaire ou d'y surrpimer ses profils ne peut nous prémunir contre le fait qu'un des nos "amis" publient des infos ou photos "sensibles".

3° Nous allons renforcer la communication sur 2 services que Biobble propose depuis la première heure :
- La protection par mot de passe soit de la biobble entière, si elle n'est destinée qu'aux proches et à la famille, soit de certains éléments qui ne doivent être partagés qu'avec un nombre restreint de personnes. Ce qui est une nouvelle feature du site : Dorénavant, on peut protéger indépendamment du reste, un dossier ou une photo. Très pratique pour les photos de "réveillon et autres fêtes potentiellement arrosées" ou pour laisser un testament ou des informations sensibles en ligne.
- La diffusion programmée qui permet de publier sa biographie à la date de son choix. Ainsi si l'on veut laisser une trace derrière soi, on peut décider que sa biographie et son site personnel ne seront accessible au public internaute qu'à partir d'une date choisie et programmée à l'avance.

lundi, janvier 26, 2009

Communiquer en BtoB, pourquoi ?

Tivipro.tv, vous ne connaissez peut-être pas, car c'est une chaine télé Internet dédiée aux professionnels, aux journalistes et aux institutionnels.

Vous pouvez y découvrir des interviews de chefs d'entreprise, d'élus locaux et nationaux, mais aussi de responsables politiques.

J'y ai réalisé une interview, il y a 10 jours et elle est disponible dès aujourd'hui à cette adresse : Interview à propos de Biobble sur Tivipro

L'audience de la chaine est résolument business et professionnelle, donc c'est vrai qu'il est vain d'espérer y convaincre le grand public.

Mais alors, quel est l'intérêt d'une société dont les clients sont "grand public" d'aller communiquer sur ce type de média ?

1ere règle : Toute opportunité de communication est bonne à prendre, il faut gagner en permanence en visibilité, surtout quand on a pas de gros budgets publicitaires.

2e règle pour une communication efficace : Il faut adapter son message à son auditoire : Biobble a aussi des messages à faire passer aux entreprises, aux politiques et aux journalistes (cf 3°, 4° et 5°)

3° Messages vers les entreprises :
- Biobble cherche des partenariats et c'était une occasion de le rappeler !
Nous sommes prêt à faire des échanges de visibilité, des échanges de liens, mais également à vendre nos espaces publicitaires. Rappelons que notre site est visité par 20 à 30 000 personnes tous les mois et que ce chiffre est en augmentation constante ! - De plus, Bobble constitue un cadeau d'entreprise différent, unique et fort : Que ce soit pour un employé ou un partenaire, offrir une biobble à quelqu'un, c'est reconnaitre sa valeur et sa singularité !

4° Message vers les journalistes : Biobble n'a pas le budget communication de Coca-Cola ou d'un déodorant Axe. On ne peut donc pas se payer de spots publicitaires sur les chaines de télé ni même en pleines pages de magazines à fort tirage. Aussi nous devons générer un maximum de rédactionnels pour accroitre notre visibilité, d'où l'importance vitale de ces retombées presse ; et fort heureusement pour Biobble, son activité s'y prête et permet de générer des articles sous de très nombreux angles d'attaque ! Cf la revue de presse de Biobble)

5° Message vers les politiques : Je n'ai pas renoncé à l'idée que le ministère de la culture pourrait nous donner un petit coup de pouce sous la forme d'un parrainage. D'autant qu'à l'époque de Renaud Donnedieu de Vabre, le conseiller technique, qui nous avait reçu à sa demande, semblait enthousiasmé par le projet et prêt à donner du corps à ce partenariat. Malheureusement avec l'arrivée de madame Albanel, et l'emploi du temps certainement chargé d'un ministre qui entre en fonction, ce projet en cours datant de son prédécesseur a été botté en touche un peu arbitrairement, ou du moins, sans bénéficier d'une grande attention.
Mais je reste persuadé que si madame la ministre voulait bien étudier la question, ne serait-ce qu'un instant, elle conviendrait que Biobble est une initiative française intéressante. Et que son projet pour conserver perpétuellement les mémoires individuelles de tout un chacun, constitue un défi qui a du sens dans la patrie des droits de l'homme. D'autant que ce projet est, rappelons-le, unique au monde sous cette forme et que la France n'a pas de raisons de ne pas soutenir gratuitement des projets innovants dans le numérique !

6° Et pour finir, n'oublions pas que derrière chaque professionnel, il y a un homme ou une femme avec son histoire unique, ses parents, ses grands-parents, son histoire familiale... Le sujet peut donc les intéresser à titre personnel ou pour un cadeau au même titre que chaque être humain.

Voici donc les objectifs de communication qu'une société dédiée au grand public peut véhiculer lorsqu'elle prend la parole sur un média BtoB.

Retrouvez ci-dessous cette interview :



NB : à la fin de l'interview, je fais référence à une période difficile, il s'agit des sombres perspectives pour la conjoncture mondiale en 2009.

vendredi, janvier 23, 2009

Co-branding publicitaire pour la bière : Un peu borderline, non ?



Voici un petit jeu ludique trouvé sur le net : le jeu de la tireuse

Le principe : Vous devez verser un "demi" parfait avec une tireuse.
L'auteur du jeu, qui n'est pas forcément le Webmaster du site a eu la délicate
attention de conserver les marques sur la tireuse (modèle personnel) et sur le verre de bière, respectivement Krups et Heineken.

Communication, oui, bonne com, pas forcément...

D'expérience, si la bière est présentée dans un cadre ludique, cela peut être considéré comme de l'incitation à la consommation d'alcool, et l'on peut ainsi considérer que ce jeu est en conflit avec les textes de loi. (Evin)

Aussi le responsable de la marque aurait peut-être du demander à ce que celle-ci soit masquée... Mais il pourra plaider qu'il n'en avait pas connaissance... Dommage qu'il ne fasse pas plus de veille ni personne dans son service...

D'autant que sur cette page que vous rejoindrez d'un clic (en utilisant le lien ci-dessus et comme j'y suis moi-même arrivé via un forward), aucun message rappelant que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé" n'est visible, contrairement aux autres pages du site 1001-bieres.com.
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